Les équipements de protection individuelle, abrégés EPI, protègent certains corps de métier des risques potentiels, tant sanitaires que sécuritaires, liés à leur profession. Le confort pour des mouvements amples et libres est certes essentiel, mais la sécurité du travailleur doit primer. C’est pourquoi les vêtements et équipements de travail sont strictement régis par des normes et réglementations.
On dénombre trois catégories d’EPI : les EPI de catégorie 1 pour les risques mineurs, catégorie 2 pour les risques potentiellement irréversibles, et les EPI de catégorie 3 indispensables pour des risques potentiellement mortels. Notons que tout vêtement de protection professionnel doit être impérativement estampillé CE pour être en conformité avec la norme Européenne.
À chaque type d’activité son EPI
Le port du vêtement de travail s’est beaucoup généralisé et de très nombreux secteurs sont concernés. C’est ainsi que les personnes travaillant dans les métiers de bouche, la restauration, l’hôtellerie, le bâtiment et les travaux publics, les secteurs médicaux et tertiaires, etc., se reconnaissent à leur tenue de travail. Un large choix de pantalons et autres vêtements pour professionnels sont proposés sur des sites spécialisés tels que vetdepro.com, ainsi que des équipements comme des chaussures de sécurité.
En plus de leur rôle de protection, les vêtements de travail doivent véhiculer une image. Parce que les besoins ne sont pas les mêmes, la résistance, la facilité d’entretien, le confort, la fonctionnalité, la haute visibilité, etc., doivent prévaloir suivant le type de profession.
L’exemple des pantalons de travail
Ainsi, les tenues de travail revêtent encore plus d’importance quand ils se destinent aux professionnels travaillant en extérieur, à l’instar des maçons ou artisans en bâtiment et travaux publics. En plus du casque et des chaussures de sécurité, ces professionnels ne doivent pas non plus négliger leur pantalon de travail, et leur employeur est tenu de leur en fournir un.
Les pantalons de travail doivent répondre à la norme NF EN 340 pour répondre aux exigences générales. Néanmoins, ils sont également régis par d’autres normes concernant notamment la protection contre le soudage ou la chaleur, l’imperméabilité ou les intempéries. S’agissant d’une activité sur chantier ou voirie, les bandes réfléchissantes et couleurs fluo assurent une haute visibilité pour travailler sans prendre de risques.
Les EPI, comme les pantalons de travail, sont indispensables pour travailler dans des conditions optimales, notamment d’un point de vue sécuritaire.
Le port d’un EPI, dans l’intérêt du travailleur
En matière d’EPI, le Droit français et les normes européennes exigent le respect de certaines règles, comme l’obligation pour les salariés de s’équiper d’un EPI adapté dans l’exercice de leur profession. C’est d’autant plus vrai pour les professions exercées dans un environnement à risques. Il peut s’agir d’un risque thermique, mécanique, ou chimique. S’il existe des EPI capables de prévenir de façon ciblée chaque type de risque, des gammes multirisques de tenues certifiées assurent une protection efficace du travailleur contre tous les types d’accidents. Tout manquement engage la responsabilité, soit de l’employeur, soit de l’employé.
Dans le premier cas de figure, il se peut que ce soit l’employeur qui n’ait pas mis à disposition de ses salariés les éléments de protection adéquats, alors que cette obligation lui revient, selon la législation en vigueur. Il arrive également que l’employeur ou le personnel d’encadrement n’ait pas suffisamment exercé son pouvoir disciplinaire pour convaincre le salarié de porter ses vêtements de protection professionnels. Dans le cas où un dommage survient par la faute de l’employé, ce dernier peut se voir refuser ses indemnités.
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