L’Afrique a tout pour être un terrain favorable aux investissements, avec ses ressources naturelles abondantes et une main-d’œuvre jeune et qualifiée. Certes, l’économie est affectée par une décroissance dans certains pays. Mais les chiffres relevés ces dernières années, par la Banque Mondiale notamment, témoignent de la performance économique africaine. L’import-export constitue ainsi un domaine qu’il est possible d’exploiter. L’Afrique, de par ses infrastructures, ses besoins et ses potentiels, est très ouverte aux échanges internationaux. Les investisseurs sont toutefois tenus de se renseigner sur les réglementations douanières qui peuvent être différentes d’un pays à un autre.

De nombreuses opportunités s’ouvrent avec l’aide des transporteurs internationaux

Se lancer dans le commerce international implique au premier abord de trouver un partenaire avec lequel organiser le transport des marchandises. Heureusement, le secteur est aujourd’hui plus ou moins libéralisé et a vu l’arrivée de plusieurs acteurs œuvrant dans le transport maritime ou aérien.

Le fret maritime sera toutefois à privilégier dans le cadre d’un business en import-export, notamment pour le coût, largement moins élevé que le transport aérien, ainsi que pour la quantité transportable. Contrairement au fret aérien, le transport maritime permet d’acheminer même un gros volume de marchandises vers une multitude de destinations dans le monde entier. Il est ainsi possible de faire passer plusieurs dizaines de conteneurs via un transitaire maritime en Afrique.

import-export en Afrique

Le rôle d’un transitaire

Un transitaire est un transporteur à qui il est possible de confier l’organisation du transport de ses marchandises à l’international. Il prend en charge l’ensemble des démarches nécessaires pour faire parvenir les marchandises au pays de destination convenu, et au lieu de livraison prévu. Il peut en ce sens s’occuper du pré et post acheminement, depuis et vers le port, des formalités douanières, de l’emballage ainsi que du stockage des marchandises. L’assurance sera également incluse dans la prestation. Elle couvre les dommages ou les pertes pouvant affecter les marchandises lors du transport.

L’aide du transitaire permet ainsi de faciliter et d’alléger ses tâches, de gagner du temps et de faire des économies en optant pour un service complet au tarif unique. Il a également l’avantage de connaître les réglementations en vigueur dans chaque pays.

Choisir son transitaire maritime

De nombreux prestataires couvrent les zones africaines, pouvant transporter des marchandises de tout genre, des équipements industriels ou des produits alimentaires. Le prix sera donc le paramètre qui permettra de faire un choix, sans oublier de vérifier la fiabilité du prestataire. Il est ainsi plus sûr de s’adresser à des transporteurs maritimes ayant des années d’expérience, qui connaissent bien les pays de départ et de destination ainsi que les routes navigables.

L’étendue du service sera également déterminante dans le choix du transitaire. Il est en effet important de travailler avec un transporteur qui peut fournir un accompagnement complet et qualifié, qui peut répondre aux besoins liés à l’acheminement des marchandises, compte tenu de leur quantité, de leur volume ou leurs caractéristiques.

Que peut-on importer/exporter d’Afrique ?

Le commerce international mené en Afrique est basé sur des échanges de produits de base ainsi que des équipements technologiques.

Les produits manufacturés en importation

L’Afrique frappe à première vue par la faiblesse et l’insuffisance des infrastructures techniques et technologiques. Il s’agit néanmoins d’un manque à combler, et qui constitue une opportunité de business pour les investisseurs étrangers. L’importation de produits transformés et d’équipements pour l’Afrique peut donc être un marché fort rentable.

Par ailleurs, un grand nombre de pays tente aujourd’hui d’améliorer leur économie par l’industrialisation. Cela crée des besoins, que les investisseurs étrangers peuvent compléter, en y apportant les solutions techniques nécessaires. Une démarche qui crée d’ailleurs un cercle vertueux pour l’investissement. Avec une économie développée, la population africaine bénéficie d’une hausse du pouvoir d’achat, augmentant également la propension à consommer. L’agroalimentaire ou le transport seront en ce sens des secteurs à exploiter.

En effet, bien que disposant d’un continent riche et vaste, une bonne partie des terres africaines ne sont pas exploitées. Les demandes sont toutefois existantes, et même en hausse. Un investisseur étranger peut ainsi profiter de cette opportunité et fournir l’Afrique en riz, en céréales, en produits laitiers et en aliments transformés.

En matière de transport, les pays africains se trouvent face à des problèmes de transports en commun ou d’embouteillages. Proposer des autobus ou des alternatives de locomotion du type moto semblent ainsi nécessaire et permet de créer un marché promoteur. En raison d’un pouvoir d’achat limité, les exigences techniques sont souvent peu élevées. Les véhicules d’occasion peuvent ainsi trouver leur place sur le marché africain.

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Autre secteur qu’un exportateur étranger peut exploiter : la santé. L’absence d’infrastructures empêche effectivement l’Afrique de se lancer dans l’industrie pharmaceutique. Un fournisseur de médicaments et de produits pharmaceutiques sera donc le bienvenu. Il en va de même pour les investisseurs qui proposent des solutions d’énergie renouvelable. L’accès à l’électricité est une problématique majeure en Afrique, il est ainsi possible d’exploiter les énergies vertes pour pallier ce manque.

La quatrième édition de la Conférence Internationale sur le luxe, organisée à Genève juin dernier, s’est également intéressée au marché africain et a mis l’accent sur le développement des secteurs comme la haute joaillerie. Un marché qu’il est possible de développer dans des pays comme le Maroc où la population développe un attrait pour ces produits.

Les produits primaires en exportation

L’Afrique se démarque par des ressources naturelles importantes. Ainsi, pour les investisseurs qui souhaitent exporter vers l’étranger, les matières premières restent les meilleurs potentiels à exploiter : coton, or, fer, charbon, platine, etc. Riches et fertiles, les terres africaines produisent des ressources très demandées sur le marché international. L’agroalimentaire constitue donc également un secteur dans lequel les investisseurs étrangers peuvent se lancer.

Mener à bien ses investissements en Afrique

Les besoins et les potentiels sont bien entendu différents d’un pays à un autre. Aussi, pour réussir dans le domaine de l’import-export en Afrique, il faut avant tout délimiter et connaître son marché. D’ailleurs, les contextes socio-économiques, qui sont différents dans chaque pays, vont également influer sur le potentiel exploitable de chaque région. Dans un premier temps, il sera ainsi nécessaire de réaliser une analyse macroéconomique qui permettra de cerner le potentiel du marché cible. L’objectif étant de répondre aux attentes du marché ciblé en Afrique pour l’export, ou à l’étranger pour l’import.