Le headshaking est une pathologie qui se caractérise par des mouvements de tête du cheval. Ces mouvements sont brusques, intempestifs et intensifs. Concrètement, un cheval souffrant de headshaking aura tendance à secouer sa tête de façon soudaine et parfois agressive. Il s’agit donc d’un syndrome neurologique observable, que le cheval soit au repos ou en activité. Quelles sont les causes du headshaking ? Quels sont les traitements préconisés en cas de headshaking chez le cheval ?

Tenture de box : un accessoire qui protège le cheval du vent et des intempéries

Jusqu’à maintenant, les causes du headshaking restent peu connues. Toutefois, les manifestations de ce trouble surviennent de manière périodique. En effet, on observe chez le cheval une irritation nasofaciale caractérisée par :

  • des balancements et des secouements de tête,
  • des éternuements,
  • des ébrouements excessifs,
  • une sécrétion de larmes,
  • de la toux.

Une tenture de box est donc un moyen d’assurer le bien-être de votre cheval. Précisons que chez 60 % des chevaux souffrant de headshaking, les symptômes sont plus importants du printemps à l’automne. C’est durant ces saisons que les allergènes sont plus présents dans l’air. De même, l’ensoleillement a tendance à aggraver le phénomène. En effet, certaines études montrent que les symptômes de la pathologie s’aggravent lorsque le cheval atteint d’headshaking reste longtemps dans un endroit très ensoleillé ou trop lumineux.

En investissant dans une tenture de box, vous protégez le cheval du vent, des pollens, des spores, de la pluie, du soleil… Cet accessoire n’apporte pas seulement une note décorative au box de votre cheval. Il lui préserve aussi de ce type de maladie. Toutefois, comme le précise le site boxprotec.fr, une tenture de box doit être respirante et doit laisser passer la lumière afin que le cheval ne se sente pas enfermé.

headshaking cheval tenture de box

Les causes les plus fréquentes du headshaking chez le cheval

Plusieurs facteurs peuvent expliquer le headshaking chez le cheval. Néanmoins, les plus connus sont les suivants :

  • le mal-être lié au matériel, à l’exercice que vous lui faites faire et à la présence du cavalier. Les signes cliniques du headshaking apparaissent en effet en fonction de la durée et de l’intensité de l’exercice,
  • l’environnement dans lequel le cheval fait ses exercices : il peut être constitué d’une végétation dense ou être caractérisé par une forte présence de moucherons,
  • les différentes affections : il peut s’agir d’affections oculaires, auriculaires, digestives, respiratoires, comportementales, myoarthro-squelettique, dentaires et traumatiques. Il ne faut pas non plus écarter les affections du système nerveux.

Les traitements préconisés en cas de headshaking chez le cheval

Le traitement dépend principalement du type d’affection détecté par le vétérinaire. Toutefois, vous pouvez apporter une certaine modification à l’environnement dans lequel vit le cheval. Par exemple, adoptez un nouveau planning de sortie pour votre cheval. Se faisant, il peut travailler lorsque la luminosité est plus faible (tôt le matin ou tard le soir.)

L’utilisation d’un masque facial réduit aussi les signes cliniques du headshaking chez plus de 50 % des chevaux atteints. Un masque facial atténue en effet l’agacement du cheval face à l’exposition aux allergènes, à la luminosité ou aux insectes. Vous pouvez même opter pour un masque facial plus spécifique si la pathologie est due à l’hypersensibilité aux rayons lumineux. Attention cependant, cette solution affecte la vision du cheval.