Le deuil périnatal touche de nombreuses familles dans le monde et lorsque cela touche une personne proche, on ne sait pas toujours comment s’y prendre pour la soutenir dans cette épreuve difficile. Pour vous aider à être un soutien pour les autres durant cette période de deuil, voici quelques conseils issus des expériences d’autres personnes ayant traversé cette situation. Nous vous ferons ainsi mieux comprendre ce qu’est une mort périnatale afin de mieux l’aborder, avant de vous indiquer quoi faire pour aider les autres à avancer.
C’est quoi la mort périnatale ?
De manière simple, on parle de mort périnatale lorsqu’une future maman perd son bébé avant son accouchement, souvent appelé fausse couche ou quelques jours après sa naissance. Bien qu’il s’agisse très souvent de cas spontanés, cela peut également être provoqué en cas de complications ou de déformations liées au fœtus. Il ne s’agit donc pas d’un événement anodin, mais bien d’un sujet à traiter avec certaines précautions.
Comment aider une personne à surmonter un deuil périnatal ?
Aider une personne qui vit un deuil périnatal se résume juste à être là pour la personne, à être à l’écoute de ses besoins, mais aussi être là quand la personne vous repousse, à faire le mieux pour son bien à elle.
Prenez conscience de sa douleur, ne pas la banaliser
Un deuil périnatal, c’est avant tout un DEUIL ; c’est la perte d’un être cher et elle doit être prise au sérieux au même titre. Tout le monde et même certains proches ont tendance à banaliser cela car pour eux, les parents n’ont pas « vraiment connu l’enfant » et n’ont donc pas pris le temps de s’attacher.
Ce n’est pas le cas, car une fois que le test de grossesse est positif, les parents font déjà entrer leur bébé dans leur quotidien, le perdre est donc évidemment douloureux. Compatissez à leur douleur, essayez de la comprendre avant tout.
Crevez l’abcès, n’hésitez pas à en parler
La parole libère et ça serait une grosse erreur de laisser un parent, qu’il s’agisse du papa ou de la maman en deuil périnatal, se murer dans le silence à ruminer encore et encore sa douleur. Parlez ensemble de ce qui s’est passé, n’en faites pas un sujet tabou, au risque de tasser et d’étouffer la douleur, ce qui serait autodestructeur.
Amenez cette personne sans la forcer, à exprimer et extérioriser ce qu’elle ressent.
Prendre le temps de l’écouter
Tendez l’oreille, soyez une épaule sur laquelle pleurer quand cela est nécessaire. Vous n’aurez pas forcément besoin de dire quoi que ce soit ou de donner des conseils, mais juste d’être là quand elle aura besoin de parler ou de pleurer. Écoutez sans jugement, ne dites surtout pas des paroles du style « tu exagères » ou encore, « vous pourrez avoir d’autres enfants », car ça n’aide vraiment pas ! Si vous ne savez pas quoi dire, ne dites rien.
Soyez là pour elle
Après les premiers mois durant lesquels les personnes endeuillées sont souvent très entourées, on a tendance à un peu les délaisser or, l’après c’est souvent le plus difficile. Prenez des nouvelles de ces parents endeuillés, proposez-leur des sorties, faites-leur voir du monde, des gens qu’ils aiment tout en veillant à ne pas les brusquer.
Comment expliquer la mort périnatale à un enfant ?
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